Origine, déontologie et spécificités
L’origine :
La Gestalt-thérapie a été élaborée dans les années 50 aux États-Unis par Frederick S. Perls, psychiatre-psychanalyste, sa femme Laura Perls, docteur en Gestalt-psychologie, et l’intellectuel Paul Goodman.
Cette approche plonge ses racines dans la psychanalyse, la phénoménologie et les thérapies psychocorporelles.
La déontologie :
Le Gestalt-thérapeute s’engage sur un plan déontologique dans le but de protéger le patient et de favoriser le travail thérapeutique. Il exerce selon les règles de la confidentialité et du secret professionnel.
Son attention première est tournée vers son patient, sa dignité, son intégrité et sa liberté de choix.
Le code de déontologie exige du Gestalt-thérapeute de s’abstenir de tout abus de pouvoir, de continuer à se former au fil de sa carrière et de reconnaître, le cas échéant, les limites de sa prise en charge.
Les spécificités :
Le psychothérapeute gestaltiste est présent et impliqué dans une posture rigoureuse qui s’appuie sur la conscience, d’instant en instant, de ce qui se passe dans la séance avec son patient. La Gestalt-thérapie prend ainsi pour point de départ ce qui émerge dans le moment présent.
Le passé nous intéresse, mais dans la façon dont il s’actualise dans le présent. En effet, face aux autres ou à une situation, nos réactions d’aujourd’hui trouvent souvent leurs origines dans l’enfance ou l’histoire familiale.
En Gestalt-thérapie, il ne s’agit pas tant d’analyser le « pourquoi » d’une difficulté que de regarder comment ces mécanismes de l’enfance se réactivent de manière inadaptée dans certaines situations, afin de permettre au patient de faire autrement, différemment, aujourd’hui, et d’avancer vers un mieux-être.
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